les vacances: se détendre sans oublier

Nous voila au mois d'aout et comme tous les ans la france part en congés tout comme votre serviteur. Voici enfin ce moment tant attendu arrivé, ce moment où nous nous disons que nous n'avons pas travaillé dur pendant toute une année pour rien. Mais ces vacances ne sont elles pas une caution, ne sont elles pas un minimun vital qui nous fait accepter toutes les regressions sociales ??

En effet si il y a bien une constante dans toutes les réformes prétenduements sociales des différents gouvernement c'est que jamais ceux-ci ne touchent à la durée des congés payés. Or la durée de congé en France est l'une des plus élevé, sinon la plus élevé, d'Europe et cet argument d'exception sociale française est souvent avancé par les autorités pour nous faire accepter les pires attaques envers les acquis sociaux de plusieures générations de manifestants (comme le service minimun attaquant le droit de gève, ou la réforme des retraites...)

Ainsi les congés payés seraient une sorte de caution, de minimum que l'on nous laisse afin que nous ne jasions pas trop (c'est mauvais pour le business) qui tant qu'ils sont concervés assurent la paix sociale dans le pays

Mais que ce constat ne soit pas une raison pour nous tous de ne pas profiter du fruit du travail du front populaire qui en 1936 accordait aux trvailleurs 2 semaines de congés payés.Profitons en tant que nous les avons. Profitons en donc mais surtout ne nous endormons pas complètement sous le soleil où qu'il soit, n'oublions pas que d'importantes échéances sociales nous attendent à la rentrée, ne nous laissons pas trop bercer par le clapoti de l'eau au bord d'une rivière ou encore par le remous des vagues au bord de la mer. Ne repartons pas à 0 après notre mois de congé comme si rien ne s'était passé durant l'été car il s'en est passé des choses: réforme des retraites, affaire Woerth, déclarations fascistes du gouvernements autant de raisons de revenir en septembre reposé et donc apte à versé ses forces dans la bataille sociale afin que perdurent nos droits et nos libertés fondamentales. 

Si il ne faut pas oublier les échéances de septembre (en attandant la suite des carnages il se peut/ qu'arrive a limite) nous pouvons oublier le bling bling, le peoplelisme exacerbé de notre président, la connerie de nombre de nos connaissances qui nous exaspère au quotidien, oublier le matérialisme, le bruit, la polution et se laisser tranquillement bercer par le crit des gigales et le ruissellement de l'eau dans des lieux préservés de la folie des hommes, et se laisser s'enfoncer dans le sable chaud en amirant le soleil couchant, et se laisser réver d'infini face à la voute celeste qui s'habille de tous ces attraits en ce mois d'aout.

allez pour conclure à toutes et à tous

révolutionnairement votre

Le Che de Fermont

P.S: Une petite pensé pour ceux d'entre nous qui ne peuvent partir à cause problèmes de budjet, et oui ceux-là il ne faut pas les oublier tout comme il ne faut pas oublier que la crise frappe toujours les mêmes...