Nombreux furent les mots doux échangés entre les bélligérants qui, depuis plusieurs mois maintenant, s'opposent autour du projet de réforme des retraites du gouvernement. L'un d'entre eux a attiré mon attention et fera l'objet de mon papier du jour: il s'agit de l'expression "de déni de démocratie ".
Pour le gouvernement les choses sont claires: les grévistes bloquant les raffineries et les dépots de carburants, paralysant ainsi l'économie du pays, sont des extrémistes minoritaires qui prennent en otages les français qui veulent travailler (j'ai bien crus ne jamais arrivé au bout de cette phrase tellement ce point de vue réducteur me dégoute). Cette expression a d'ailleur été au coeur de la communication de François Fillon (tiens, tiens, pas de Nicolas S, bizarre, c'est pas comme si le gouvernement s'était enfoncé à cause de son attitute. C'est pourtant pas du tout le genre de Nicolas S de se planquer quant le navire tangue). Mais ce concept de déni de démocratie martellé par le pouvoir n'est pas récent et intervient lors de chaque grève. Il suffit, pour le comprendre, d'écouter le JT de 13h (je sais que c'est très dur mais il faut parfois se lancer dans des défits impossibles) et les fameux micro trottoir dans lesquels le seul point de vue que l'on entend est celui de la prise en otage d'usager par d'abominable grévistes feignant qui se battent pour d'honteux privilèges. Et ce raisonnement marche pour tout les cas, que se soit la SNCF, l'éducation nationale....
La nouveauté c'est que parrallèlement au jeu classique du gouvernement, les syndicats, et d'une manière générale les grévistes, ont eux aussi utilisé et martellé que le gouvernement rejettait les principes démocratiques qui sont théoriquement la base des principes du pays dans lequel nous vivons.
Si vous avez l'habitude de me lire, vous vous doutez sans doute du coté vers lequel penche mon opinion et je vais, comme je m'éfforce de le faire tout au long de mes articles, étayer ma position.
François Fillon reproche aux gréviste d'utiliser des méthodes extrémistes qui ne sont même pas soutenue pas les représentants syndicaux car l'oeuvre des branches non réformistes de ses syndicats. Entendons le. Mais comment réagit el gouvernement face à cela?? En envoyant les CRS déloger par la force des gens défendant les acquis sociaux pour lesquels leurs ancêtres se sont battut. En forcant des grévistes à reprendre le travail sous peine de dures sanctions (allant jusqu'a la prison) ?? Il s'agit pour moi d'une énorme érreur de communication. En effet, réagir par la force, donc si on se place avec leur point de vue avec les même armes que les grévistes, c'est tomber dans les même travers que ceux qu'ils dénoncent et c'est perdre en crédibilité (le gouvernement est d'ailleur au plus bas dans les sondages, NS étant sous les 30% d'opinions favorable soit moins que sont résultat au premier tour de 2007). Il aurait été plus intelligent de réagir en utilisant les armes qu'ils jugent démocratique et ainsi décrédibiliser, aux yeux des partisant du gouvernement, l'action inhabituelle des grévistes. Je parle bien entendu de négociations.
Le fait que l'Elysée ai choisit de faire adopter sa réforme en procédure accélérée, permettant ainsi de gagner du temps en ne passant pas par la case débats (mais ne vous inquiétez pas ils toucheront quand même 20000euros) alimente l'argumentation des opposants au régime Sarkozien. Mais pourquoi procéder ainsi ?? Tout simplement parce que la mobilisation echappe au gouvernement avec en particulier l'irruption massive des jeunes dans le débat (voir étudiant chomeur retraité: une vie bien remplie !) qui fait peur. Le gouvernement, en agissant ainsi, espère que la mobilisation s'éssoufle grâce aux vacances scolaires qui ont commencées ce vendredi. Calcul classique lorsqu'il s'agit d'une mobilisaiton étudiante.
Une chose m'interpelle tout de même: Nicolas S est connu pour être une démagogue populiste et là, il refuse de reculler, contredisant ce que je viens de dire ci dessus. Pourquoi ?? Je vous promet que si je trouve la ou les réponse(s), je vous la/ les transmetterai(en)t chers lecteurs
"pour que vive et survive cet esprit de révolte qui nous anime"
Révolutionnairement votre
Le Che de Fermont