En plein dans l'actualité: en effet, depuis le début de la crise grecque tous les gouvernements européens se sont mis à la diète et pas une petite cure de remise en forme, on parle bien ici de rigueur budgétaire (bien que le nom, en tout cas en france, ai mis longtemps avant d'être prononcé) il ne s'agit plus de faire attention mais bien de perdre du poids.
Mais ce régime comporte de nombreux risques à plus ou moins long terme. En effet, qui dit rigueur dit baisse des investissements étatiques dans les services publics en particulier comme l'éducation ou la sécurité sociale et ceci risque d'avoir de nombreux effets pervers sur la croissance économique future.
Ainsi, la baisses des prestations de l'état (ou fin de l'état providence) dans l'éducation, la santé va affaiblir le pouvoir d'achat des plus fragiles comme des classes moyennes basses dont la consomation va donc mathématiquement baisser ce qui risque de ralentir les chaines de productions et d'enpêcher les embauches nouvelles ce qui va faire augmenter le chômage et donc faire baisser la consomation... bref le vrai cercle viscieux. Or l'Europe a besoin de relancer son économie pour suivre la reprise ammorcée aux USA et en Asie afin d'éviter de finir larguée économiquement.
De plus, la baisse des investissements dans l'éducation va, à plus long terme, mettre en danger la prospérité économique de l'union. En effet, l'avenir économique de l'Europe passe par les cerveaux c'est à dire les ingénieurs, les chercheurs, les industries de pointe et la baisse de l'interventionisme de l'état dans l'éducation va diminuer son accessibilité au plus grand nombre et donc diminuer le nombre de "cerveaux" disponibles
On peut compléter ce paragraphe sur les cerveaux par celui de la recherche et développement qui est également l'avenir de l'Europe. Qui dit rigueur dit baisse ou stagnation des investissements dans tous les domaines donc la recherche. Or le dépôt de brevet sur les technologies de demain remet en cause la pérénité de nos économies occidentales dont le moteur n'est plus, ni l'agriculture, ni l'industrie mais les composantes de la 3e révolution industrielle à savoir l'electronique, l'informatique les "high-tech". Or l'arret du développement de ce secteur risque de nous mettre à la traine encore plus que nous ne le sommes déjà dans ce domaine, le retard ainsi prit sera d'autant plus dificile à rattraper que la durée de la rigueur sera longue
Ainsi, les pseudo avantages de la rigueur budgétaire à savoir la réduction des déficits et de la dette publique seront sans doute anéantis par les ravages de l'absence de croissance économique. D'autant que généralement ces politiques vont chercher l'argent là où il n'est pas c'est à dire dans la poche des classes basses ou moyennes alors que les cadeaux fiscaux aux plus aisés sont maintenus. Attention à ce que la vieille Europe ne se retrouve pas en hospice et tentons plutot de nous imposer comme leader du vaste changement de société qui sera obligatoire (à cause des crises écologiques) si nous voulons assurer notre pérénité. C'est malheureusement un programme bien utopique mais "rien de grand dans ce monde ne s'est accomplit sans passion"
révolutionnairement votre
Le Che de Fermont